Gaza : les racines du nettoyage ethnique par Israël

Gaza : les racines
du nettoyage ethnique par Israël

Par Aaron Maté


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Traduit de l’anglais par EDB () • Langue originale : anglais


Israël a toujours préféré l’occupation et la suprématie à la paix et à la sécurité.

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« En quelques jours », écrit Amira Hass, la correspondante israélienne chevronnée qui a réalisé des reportages pendant des décennies dans les territoires occupés, « les Israéliens ont vécu ce que les Palestiniens ont vécu comme une routine pendant des décennies et vivent encore », à savoir « les incursions militaires, la mort, la cruauté, les enfants tués, les corps empilés sur la route, le siège, la peur, l’angoisse pour les êtres chers, la captivité […] et l’humiliation déchirante ».

L’opération menée par le Hamas contre des bases militaires et des quartiers civils israéliens a tué plus de 1 300 Israéliens, et au moins 120 ont été pris en otage. Si endurer ce type de violence peut être une routine pour les Palestiniens, Gaza est aujourd’hui confrontée à l’assaut militaire israélien le plus calamiteux à ce jour.

En moins d’une semaine, à l’heure où ces lignes sont écrites, Israël a tué plus de 2 300 personnes, dont 724 enfants. Les frappes israéliennes ont touché des immeubles résidentiels, des mosquées, des écoles, des hôpitaux, des universités et des civils en fuite. Israël a intensifié son blocus déjà paralysant en coupant la nourriture, l’eau et l’électricité. Il a ordonné l’expulsion de 1,1 million d’habitants du nord de la bande de Gaza : « une condamnation à mort pour les malades et les blessés », avertit l’Organisation mondiale de la santé. Si Israël ne rétablit pas l’approvisionnement en eau de Gaza, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens affirme que « les gens commenceront à mourir de déshydratation sévère ».

À l’approche d’une invasion terrestre, Israël menace de commettre des atrocités à une échelle encore plus grande, tout en adoptant une rhétorique qui appelle au nettoyage ethnique, voire au génocide.

Justifiant ce qu’il a appelé le « siège complet » de Gaza, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que son gouvernement « se bat contre des animaux humains ». Selon l’ancien vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, le plan israélien consiste à forcer les Palestiniens à se réfugier dans « l’espace presque infini du désert du Sinaï, juste de l’autre côté de Gaza », où ils pourront vivre dans des « villes de tentes ». Le président israélien Isaac Herzog a effectivement déclaré qu’il n’y a pas de civils innocents à Gaza, où vit « une nation entière […] qui est responsable ». Invoquant le nettoyage ethnique de centaines de milliers de Palestiniens avant et après la création d’Israël en mai 1948, connu sous le nom de « Nakba » (« catastrophe »), Ariel Kallner, un parlementaire israélien, a déclaré qu’Israël a « un objectif » : une « Nakba qui éclipsera la Nakba de 48 ».

Alors même que la menace d’une escalade régionale s’accroît, l’administration Biden soutient pleinement la soif de sang d’Israël. Les appels au cessez-le-feu, a déclaré l’attaché de presse de la Maison-Blanche, sont « répugnants ». Les employés du département d’État ont même reçu pour instruction d’éviter de mentionner les termes « désescalade / cessez-le-feu », « fin de la violence / effusion de sang » et « rétablissement du calme ».

La position de Joe Biden est partagée par les deux partis politiques, seule une poignée de législateurs ayant réclamé un cessez-le-feu. Alors que les États-Unis soutiennent l’assaut d’Israël, « nous pourrions assister à un nettoyage ethnique massif » à Gaza, a averti un fonctionnaire de l’Union européenne.

Comme dans les cas précédents, les médias et les milieux politiques occidentaux justifient le soutien à l’attaque de Gaza en affirmant qu’Israël a « le droit de se défendre » et qu’il n’a pas d’autre choix face aux militants palestiniens qui refusent d’accepter son existence.

D’un point de vue juridique, la première affirmation est fausse : si Israël a le droit internationalement reconnu de se défendre contre une attaque, il n’a pas le droit de commettre des crimes de guerre contre une population — des civils — assiégée. En outre, Israël ne se « défend » pas contre un agresseur venu de l’extérieur, mais contre une population qui vit à l’intérieur du pays et qui est emprisonnée ; celle-ci a également le droit reconnu de résister à l’occupation militaire (mais pas, bien évidemment, de tuer et d’enlever des civils israéliens). Adopter le discours israélo-étatsunien, c’est donc « ignorer la violence et la cruauté structurelles d’Israël », écrit Amira Hass, « et le contexte de la dépossession continue du peuple palestinien de sa terre ».

Le fait qu’Israël « se défende » contre un peuple qu’il a colonisé est depuis longtemps reconnu au plus haut niveau. En 1956, lors des funérailles d’un soldat israélien tué par des Palestiniens à Gaza, le général Moshe Dayan, l’un des plus célèbres chefs militaires israéliens, a donné le conseil suivant :

« Ne rejetons pas la responsabilité sur les meurtriers d’aujourd’hui. Pourquoi devrions-nous déplorer la haine ardente qu’ils nous vouent ? Depuis huit ans, ils sont assis dans les camps de réfugiés de Gaza, alors que, sous leurs yeux, nous faisons de la terre et des villages, où eux et leurs aïeux ont vécu, notre patrie. »

Dayan, qui a dirigé les forces israéliennes pendant la campagne militaire de la création d’Israël en 1948, a reconnu que son pays était né de la dépossession des Palestiniens et du vol de leurs maisons. Pourtant, cet aveu n’était pas un acte de remords. Plutôt que de tenter d’inverser ou de réparer l’expulsion forcée des Palestiniens, Dayan a décrété qu’Israël devait poursuivre la colonisation avec encore plus d’agressivité :

« Nous sommes une génération qui colonise la terre, et, sans le casque d’acier et la gueule du canon, nous ne pourrons pas planter un arbre ni construire une maison […] N’ayons pas peur de regarder en face la haine qui consume et remplit la vie de centaines d’Arabes qui vivent autour de nous. Ne baissons pas les yeux, de peur que nos bras ne s’affaiblissent. C’est le destin de notre génération. C’est notre choix — être prêts et armés, durs et endurants — sinon l’épée tombera de nos mains et nos vies seront écourtées. »

Le général Moshe Dayan prononce l’éloge funèbre du soldat israélien Roi Rotberg, le 19 avril 1956.
[Israel Defense Forces (IDF)]

Près de 70 ans après que le général a prononcé ces paroles, Israël les a bien écoutées : il a étendu le vol des terres palestiniennes et créé de nouvelles générations de réfugiés. Comme l’a reconnu B’Tselem, le principal groupe israélien de défense des droits de l’homme, en 2021, Israël est ainsi devenu « un régime d’apartheid » qui « promeut et perpétue la suprématie juive entre la mer Méditerranée et le Jourdain ».

La conquête de la Cisjordanie et de la bande de Gaza en 1967, qui a entraîné l’occupation militaire de millions de Palestiniens, a été un moment fondateur du régime d’apartheid d’Israël. Comme il l’avait fait en 1956, Dayan a exprimé avec franchise ce qui est devenu la politique directrice : « Vous, les Palestiniens, en tant que nation, ne voulez pas de nous aujourd’hui, mais nous changerons votre attitude en vous imposant notre présence. » Sous le régime israélien, les Palestiniens sous occupation « vivront comme des chiens, et quiconque partira, partira ».

À Gaza, l’une des régions les plus densément peuplées du monde, cette occupation israélienne forcée a confiné une population de 2,3 millions d’habitants, dont plus de la moitié sont des enfants, dans ce que l’ancien Premier ministre britannique David Cameron a décrit comme « une prison à ciel ouvert » ou ce que le professeur de l’université hébraïque Baruch Kimmerling a appelé « le plus grand camp de concentration qui ait jamais existé ».

Le fameux « désengagement » israélien de 2005 a été faussement décrit comme la fin de l’occupation de Gaza, alors qu’il n’a fait qu’aggraver la situation. Après des années de blocus de facto, Israël a imposé un siège total en 2007. C’était la réponse d’Israël et de Washington à la victoire surprise du Hamas aux élections législatives palestiniennes de l’année précédente, lorsque les électeurs ont rejeté l’Autorité palestinienne corrompue et inepte soutenue par l’Occident. Le Hamas a alors pris le contrôle total de Gaza dans le cadre d’une opération préventive contre un coup d’État soutenu par les États-Unis et qui cherchait à saper ses gains électoraux. Hillary Clinton a déploré plus tard que son pays n’ait pas réussi à truquer le vote des Palestiniens. « Si nous devions pousser à la tenue d’une élection, nous aurions dû faire en sorte de déterminer qui allait gagner », a-t-elle déclaré.

Parce qu’il n’a pas réussi à contrecarrer la démocratie palestinienne, Israël, toujours avec le soutien des États-Unis, s’est tourné vers la punition des civils gazaouis pour avoir voté dans le mauvais sens. Contrôlant les flux de marchandises et d’énergie à destination de Gaza, il a limité les importations de denrées alimentaires en calculant le nombre précis de calories nécessaires pour causer de graves dommages à la population sans déclencher une crise de malnutrition généralisée. « L’idée », a expliqué le conseiller israélien Dov Weisglass, « est de mettre les Palestiniens au régime, mais pas de les faire mourir de faim ».

Sous le contrôle israélien, plus de 90 % de l’eau de Gaza est devenue impropre à la consommation humaine. En 2018, les Nations unies ont déclaré que la situation était si grave que le territoire pourrait devenir « inhabitable » en quelques années. Le siège israélien s’est accompagné d’assauts militaires périodiques qui ont tué, blessé et déplacé des dizaines de milliers de Palestiniens.

L’engagement d’Israël à imposer la dépossession et l’occupation des Palestiniens l’a également conduit à saper toute perspective de solution à deux États qu’il prétendait soutenir.

Les accords d’Oslo de 1993 entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) ont été « fondés sur une base néocolonialiste », selon les termes de l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères, Shlomo Ben-Ami. « L’une des significations d’Oslo », a expliqué ce dernier, « était que l’OLP était finalement le collaborateur d’Israël dans la tâche qui consistait à étouffer l’Intifada » — un soulèvement populaire et largement non violent contre l’occupation israélienne —, « coupant [ainsi] court à ce qui était manifestement une lutte authentiquement démocratique pour l’indépendance palestinienne ». Les architectes israéliens d’Oslo, dont le Premier ministre Yitzhak Rabin, n’ont jamais « voulu que l’autonomie ouvre la voie à un État palestinien ».

En tant qu’entreprise néocoloniale déguisée en « processus de paix », l’ère d’Oslo a vu la population des colonies israéliennes doubler au cours de ses huit premières années d’existence. La soi-disant « offre de paix généreuse » d’Israël à Camp David en juillet 2000 — largement citée par les responsables israéliens et les commentateurs occidentaux comme preuve de la volonté israélienne de « compromis » et du refus palestinien de « coexister » — était en fait une perpétuation de la ruse néocoloniale d’Oslo. Comme l’a reconnu, des années plus tard, Ben-Ami, qui a participé au sommet en tant que négociateur israélien de premier plan : « Si j’avais été Palestinien, j’aurais également rejeté Camp David. »

En 2002, la Ligue arabe a proposé à Israël une normalisation complète en échange :

  • d’un retrait de tous les territoires arabes (syriens, libanais et palestiniens) qui ont été occupés en 1967,
  • de la création d’un État palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, avec Jérusalem-Est comme capitale
  • et d’une « résolution juste » de la question des réfugiés.

L’initiative a ensuite été approuvée par l’Iran, qui a signé une déclaration en décembre 2017 appelant à une « solution à deux États avec Jérusalem-Est comme capitale de l’État de Palestine ».

La proposition exigerait qu’Israël mette fin à son occupation de la Cisjordanie et abandonne les blocs de colonies illégales qui morcellent les terres palestiniennes et consomment de manière disproportionnée de précieuses réserves d’eau. Par la suite, la Ligue arabe a indiqué qu’elle accepterait des échanges de terres mutuellement convenus, comme l’avait déjà fait l’Autorité palestinienne, qui pourraient maintenir certaines zones de colonisation sous le contrôle d’Israël. Mais, même l’offre israélienne la plus ambitieuse, présentée par le Premier ministre Ehud Olmert en 2008, a rejeté la parité dans tout échange territorial. Comme l’a écrit en 2011 le négociateur israélien chevronné Michael Herzog : « Aucun gouvernement israélien n’a accepté à ce jour la stipulation palestinienne selon laquelle les échanges de territoires doivent être de taille et de “qualité” égales. »

Israël a rejeté à plusieurs reprises l’initiative diplomatique de la Ligue arabe et a même refusé de l’accepter comme base pour la poursuite des négociations. En tournant le dos à la solution des deux États fondée sur les frontières de 1967, Israël a adopté une position moins conciliante que celle que le Hamas, à un moment donné, a affirmé tenir.

Dans une interview accordée en mars 2008, Khalid Mishal, chef du bureau politique du Hamas, a déclaré que « la plupart des forces palestiniennes, y compris le Hamas, acceptent un État sur la base des frontières de 1967 ». En 2013, Ghazi Hamad, vice-ministre des Affaires étrangères du Hamas, a réaffirmé cette position : « Nous acceptons la création d’un État palestinien avec Jérusalem comme capitale, dans les frontières de 1967, et cela inclurait une solution au problème des réfugiés. »

Si le Hamas a explicitement rejeté toute reconnaissance d’Israël, son acceptation d’un État palestinien dans les limites des territoires occupés — environ 22 % de la Palestine historique — constituait une reconnaissance tacite des frontières internationalement reconnues d’Israël. Cette position contrastait avec celle d’Israël, qui a accepté nominalement la notion d’État palestinien, mais est resté déterminé à conserver les grands blocs de colonies en Cisjordanie qui rendraient un tel État non contigu et donc indéfendable.

Après avoir fait échouer la perspective d’une solution à deux États, Israël a également violemment écrasé tout espoir de résistance palestinienne non violente. En mars 2018, des dizaines de milliers de Palestiniens ont lancé la Grande marche du retour, une campagne visant à briser le siège de Gaza. « Gaza est un ghetto et ce qui se passe […] est un soulèvement de ghetto », a écrit le journaliste israélien chevronné Gideon Levy. Israël a répondu au soulèvement du ghetto en abattant au moins 214 Palestiniens, dont 46 enfants, et en en blessant plus de 36 000. Les commentateurs occidentaux, qui avaient bruyamment imploré les Palestiniens d’adopter la non-violence gandhienne, sont tombés dans un silence assourdissant.

Le gouvernement de Netanyahou, pendant ce temps, est revenu à une politique de longue date consistant à soutenir le Hamas, reconnaissant que l’isolement mondial et les divisions internes du groupe pouvaient être exploités pour saper la possibilité d’un État palestinien que certains dirigeants du Hamas avaient déclaré accepter. « Quiconque veut empêcher la création d’un État palestinien doit soutenir le Hamas et lui transférer de l’argent », a expliqué Netanyahou aux membres du Likoud en mars 2019. « Cela fait partie de notre stratégie : isoler les Palestiniens de Gaza des Palestiniens de Cisjordanie. »

Ayant réussi à accentuer l’isolement des Palestiniens, le gouvernement de Netanyahou a intensifié l’oppression. En décembre 2022, il a déclaré que « le peuple juif a un droit exclusif et inaliénable sur toutes les parties de la Terre d’Israël ». Cela inclut Gaza, a expliqué la ministre Orit Strock en mars de cette année. « Je pense qu’en fin de compte, le péché du désengagement [de Gaza] sera révoqué », a-t-elle déclaré. « Malheureusement, un retour dans la bande de Gaza entraînera de nombreuses victimes […] Mais, en fin de compte, elle fait partie de la terre d’Israël et un jour viendra où nous y retournerons. »

Tareq Bacouni, ancien analyste confirmé de l’International Crisis Group, résume la manière dont le régime suprématiste de Netanyahou a récemment bafoué les droits inaliénables des Palestiniens :

« Sous le gouvernement le plus à droite de son histoire, Israël a mené des invasions à grande échelle dans les camps de réfugiés palestiniens et les villes de Cisjordanie, tuant et blessant des dizaines de personnes. Des combattants israéliens armés ont fait irruption dans les rues et les maisons palestiniennes presque tous les soirs, arrachant souvent des enfants à leur lit au milieu de la nuit pour les placer en détention administrative — des actes de terreur qui n’ont pas été rapportés par la presse occidentale.

L’État a accéléré l’expulsion des Palestiniens de leurs maisons à Jérusalem et en Cisjordanie et a étendu la construction des colonies illégales. Les colons ont mené des assauts hebdomadaires contre des villages palestiniens, attaquant et, dans certains cas, tuant des Palestiniens, incendiant leurs maisons et détruisant leurs biens, souvent sous la protection de soldats israéliens. La police secrète nationale a facilité et fomenté la violence contre les citoyens palestiniens. Des membres importants du gouvernement israélien et des extrémistes juifs messianiques se sont montrés de plus en plus agressifs dans leurs provocations à l’intérieur et autour du complexe de la mosquée du Noble Sanctuaire, dans la partie occupée de Jérusalem-Est. Dans les semaines qui ont précédé l’offensive du Hamas, l’État a renforcé le blocus de Gaza en restreignant encore davantage les mouvements entrant et sortant. »

Ayant toujours préféré l’occupation et la suprématie à la paix et à la sécurité, Israël a maintenant choisi de continuer à dévaster, déplacer et assassiner les Palestiniens sous occupation, en représailles contre ceux qui ont riposté.

Zaha Hassan et Daniel Levy, anciens conseillers de leurs gouvernements respectifs palestinien et israélien, proposent trois points d’accord qui pourraient contribuer à mettre fin à la crise actuelle :

« Premièrement, l’attaque des militants contre les civils israéliens était inadmissible, inhumaine et en violation du droit international. Deuxièmement, la punition collective infligée par Israël aux civils palestiniens et ses actions à Gaza sont inadmissibles, inhumaines et constituent une violation du droit international. Enfin, il faut tenir compte du contexte d’occupation et d’apartheid dans lequel ces événements se déroulent si l’on veut maintenir l’intégrité et être en mesure d’élaborer une stratégie qui permette aux Palestiniens et aux Israéliens de vivre libres et en sécurité. Si nous parvenons à tenir compte de ces trois vérités, il sera alors possible d’éviter de nouvelles victimes, d’obtenir la libération des prisonniers et de s’éloigner du précipice. »

Hassan et Levy fondent leurs conseils sur le principe selon lequel « on accepte l’humanité et l’égalité de tous les peuples sans discrimination ni distinction ». Israël a explicitement rejeté ce principe depuis sa création. Et avec le soutien de Washington, la détermination d’Israël à imposer la dépossession et l’assujettissement des Palestiniens donne lieu à une nouvelle campagne de nettoyage ethnique, sous nos yeux.

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