Une enquête indépendante sur les atrocités présumées commises par le Hamas lors de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » pourrait porter sur les informations selon lesquelles Israël a tué un grand nombre de ses propres civils et soldats, en application de la directive Hannibal.

Une commission d’enquête mandatée par l’ONU pour examiner les violations du droit international des droits de l’homme a accusé Israël, le 16 avril, d’entraver ses efforts pour recueillir des preuves auprès des victimes de l’attaque menée par le Hamas contre des bases militaires et des colonies dans le sud d’Israël, le 7 octobre.

« En ce qui concerne le gouvernement israélien, nous avons constaté non seulement un manque de coopération, mais également une obstruction active à nos efforts visant à recueillir des preuves auprès des victimes et des témoins israéliens des événements qui se sont produits dans le sud d’Israël », a déclaré Chris Sidoti, membre d’une commission d’enquête créée pour investiguer sur les violations des droits de l’homme commises en Israël et dans les territoires palestiniens occupés.

« Nous sommes en contact avec un grand nombre d’entre eux, mais nous aimerions en rencontrer davantage. »

Sidoti a demandé au gouvernement israélien, ainsi qu’aux victimes et aux témoins de l’attaque, de coopérer avec la commission pour mener à bien son enquête.

Selon Israël, le Hamas a tué 1 200 soldats et civils israéliens le 7 octobre, tout en se livrant à d’horribles atrocités, notamment la décapitation de bébés.

Mais, plutôt que de contribuer à une enquête qui pourrait confirmer ces accusations, la mission diplomatique d’Israël à Genève a déclaré que les victimes « n’obtiendraient jamais la justice ou le traitement digne qu’elles méritent de la part de la commission d’enquête et de ses membres », décrivant cette commission comme ayant « des antécédents de déclarations antisémites et anti-israéliennes ».

Les responsables israéliens peuvent craindre une enquête approfondie et indépendante sur les événements du 7 octobre en raison des preuves évidentes qui montrent que les allégations d’atrocités du Hamas ont été fabriquées et que les forces israéliennes ont elles-mêmes tué un grand nombre, sinon la plupart, des civils israéliens qui ont péri au cours de l’attaque du Hamas.

Pour repousser l’assaut du Hamas, les forces israéliennes ont utilisé des hélicoptères d’attaque, des chars et des drones pour tirer des missiles ; elles ont utilisé des mitrailleuses de gros calibre pour dévaster leurs propres colonies (kibboutzim), bases militaires et zones frontalières.

En application de la directive Hannibal, les forces israéliennes ont tué leurs propres civils et soldats, y compris en en brûlant plusieurs vivants, ceci afin d’empêcher le Hamas de les ramener en captivité à Gaza. Le Hamas souhaitait capturer des Israéliens en vue d’un échange de prisonniers, l’objectif étant de faire libérer les milliers de prisonniers palestiniens détenus dans les prisons de l’occupation et d’exiger d’Israël qu’il lève le siège qu’il impose à Gaza depuis 17 ans.